Archipel, balade en terre artistique
« Archipel », porté par L’Ile Aux Artisans, est un parcours artistique qui incite à la découverte d’œuvres d’art originales et d’envergures exposées hors les mur du 1er juin au 30 septembre.
Nouveautés 2024
« L’oiseau du Marô »
François PETITTA,
Ses proches le nomment “papi sculpteur”, François PETITTA aime travailler le métal et lui donner vie. Sa sensibilité, son passé en ferronnerie d’art et son agilité à façonner le métal, le conduisent à créer des sculptures. Il s’évade dans son monde. Et c’est dans son atelier que la matière prend vie.
« Gavrinis »
Ben D,
En hommage à l’histoire très ancienne du village. Comme des arcades reprenant des motifs mystérieux gravés sur des menhirs et dolmens à Gavrinis en Bretagne et rappelant aussi les formes des voûtes en pierre de l’église de style roman. Œuvre monochrome de couleur pierre formée d’une multitude d’arc en demis-cercle, les uns dans les autres…
Située dans le temps entre la Préhistoire et le Moyen âge. Période méconnue et avec très peu de trace.
Œuvres 2023
« Migration »
Emilie MASSONNET, Mille Brindilles
La vannière du village, a souhaité travailler avec les classes de CM1 et CM2 des écoles de Sallertaine. Elle a transmis aux enfants l’importance du lien qui existe entre travail artistique et nature. Pour cela ils ont travaillé à partir de matière naturelle durable et autochtone : l’osier. Les élèves ont crée des hirondelles en osier. L’artiste a ensuite imaginé une installation tout en mouvement évoquant les migrations et les changements de saison.
« Limicoles »
Agathe MOISDON, mosaïste présente un art résolument contemporain. Loin des nobles marbres et des riches verres italiens, elle part d’un matériau industriel simple qu’est le carreau de grès cérame. La forme et les coloris sont limités, généralement un sobre camaïeu de gris, mais des contraintes, émerge la force de l’oeuvre. Par un travail minutieux de plusieurs dizaines d’heures par tableau, elle crée visages, animaux et architecture au rendu photographique.
Sa création représente une barge à queue noire et une avocette élégante.
« L’outil et la main. La main est l’outil »
Shükka Détour artiste plasticienne propose sa vision du village d’artisans d’art. Un clin d’oeil au village aux 2 églises en faisant le choix de valoriser le travail manuel par le biais d’un vitrail coloré.
« Un graffiti pour les jours de pluie »
L’ origine de la démarche de Philippe CHEVRINAIS est la peinture in situ, comme on dit, c’est à dire dans et à partir d’un contexte donné plutôt que sur une toile blanche.
« Peindre in situ, c’est faire avec tout ce qu’on a « sous la main »: les problématiques particulières aux lieux, les situations, les personnes rencontrées et bien sûr les murs, dans leurs formes et natures particulières. Il s’est avéré un jour que «faire avec» la matière première déjà présente sur les murs sans plus rien ajouter s’imposait à nous -à moi et ma consœur de création de l’époque- comme un prolongement logique de démarche picturale in situ. Cela évoluait vers quelque chose de plus total en quelque sorte. Vers une économie de moyen radicale -faire avec trois fois rien, et même moins que rien puisqu’on enlève- pour exprimer tout ce qu’il y a à exprimer ici et maintenant. De là est né ce que l’on appelle maintenant le «reverse graffiti», que l’on peut voir comme une sorte de révélation au sens littéral : ôter un voile pour mettre en lumière ce qui était caché. »
Et puis conjointement, un autre mobile semblait apparaître dans cette histoire de reverse graffiti, plus politique (avec son versant mystique ?) : dessiner dans le carbone qui s’accumule sur les murs questionne sans doute la civilisation à laquelle il appartient et à laquelle il participe modestement, cette fameuse civilisation thermo-industrielle, qui se caractérise notamment par son abondante émission de carbone, qui dans l’exact-même temps disparaît sous sa forme la plus vivante : la forêt… Ce ressenti alors, d’une résonance spéciale à révéler des fantômes de vie, les végétaux en premier lieu, dans le noir des murs.
Œuvres 2022
« la Marée »
Allégorie de la marée, actrice du mouvement du l’océan et du marais vendéen.
Ici la lune (influente sur le mouvement des eaux), personnifiée par une femme coiffée d’une couronne étoilée et d’un voile bleu nuit, rencontre l’esprit du marais et de l’océan illustré par le martin pêcheur.
Atelier D&N
Nina MISSIR
« Montéedeseaux »
techniques mixtes
Invité pour l’édition « Archipel 2022 », je me suis inspiré de l’environnement sallertainois – de la nature – des espèces végétales et animales vivant dans les marais – pour créer cette œuvre in situ.
Je représente ici la montée du niveau des océans via un personnage qui perd pied et sort à peine la tête de l’eau.
PEDRO
Village d’art
D’autres œuvres et d’autres artistes sont présents dans le village. Nous vous invitons à poursuivre votre balade – en dehors des invités d’Archipel – pour d’autres belles surprises.
Soyez curieux et garder les yeux grands ouverts !
Atelier D&N
« La chasse »
Cette fresque a été imaginé avec les enfants de la commune de Sallertaine. Ensemble nous avons travaillé une composition sur le thème de l’eau. Les enfants ont choisi de travailler sur le marais vendéen, paysage qu’ils côtoient quotidiennement, certains pêcheurs, d’autres pratiquants le canoë kayak…
Ils ont choisi les éléments de la faune et de la flore qui pour eux illustraient le mieux le marais.
C’est ensemble, en classe, que nous avons choisi la composition picturale et les couleurs.
Cette fresque a été peinte en collaboration avec les enfants du Conseil Municipal des Jeunes.
Artiste anonyme
« La Fleur de Vaulieu »
Nichée, discrète, la fleur de Vaulieu apparait à celui qui prend le temps de regarder.
Steven HALE
« Twin fish »
« Cosmos »
Ben D.
« Oeufs de grenouille »
Peinture 1m x 1,35m
Serge CHAPUIS – Galerie Remise en Scène
« VARIATION »
Dimension 145 x 070 x 030
VARIATION est une sculpture allégorique sur la reconnaissance des Métiers d’Art qui valorise ces femmes et ces hommes dont le métier est indissociable au savoir-faire, à la culture de notre patrimoine, qui à l’unisson, travaillent de leurs mains.
Annette RIVALIN
Autodidacte, Annette a commencé à peindre vers 2005 en amateur et de manière professionnelle depuis 2011. Elle peint essentiellement des paysages de bord de mer inspirés de balades dans l’île de Noirmoutier, le pays de Saint-Gilles, de Saint Jean de Monts, l’île d’Yeu…
L’intérêt pour elle est le travail de la pleine lumière et des crépuscules de façon à faire ressentir la beauté de l’instant. Elle cherche à se rapprocher au plus près de la réalité pour que l’ensemble nous ramène à des souvenirs.
Un travail tout en détail, perspective et profondeur.